lemonde.fr : « Au procès du naufrage du « Breiz », la mort de trois jeunes marins et les mots manquants »
« Me François Zimeray, qui défendait aux côtés de Me Jessica Finelle les parents et la sœur de Steven et Jimmy Gibert, avait fait part de ses doutes sur le sens même de ces poursuites pénales et leur impasse de souffrances :
« Moi, je ne veux pas d’un monde où plus personne ne prendra de risque pour sauver les autres, et je comprends l’incompréhension de ceux qui disent : “Nous, on fait ça pour aider.” » A l’adresse du prévenu, l’avocat a simplement ajouté : « Mais les choses auraient été différentes si quelques mots avaient été prononcés. “Ça va ? Ça va le Breiz ? Ça va, Quentin ?” On ne les a pas entendus. Peut-être que ça n’aurait rien changé à l’issue fatale. Mais s’ils avaient été prononcés, cela aurait donné aux familles le sentiment que tout avait été fait. Si vous comprenez cela, alors ce procès aura peut-être été utile à quelque chose. » »
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