« Me François Zimeray, qui défendait aux côtés de Me Jessica Finelle les parents et la sœur de Steven et Jimmy Gibert, avait fait part de ses doutes sur le sens même de ces poursuites pénales et leur impasse de souffrances :

« Moi, je ne veux pas d’un monde où plus personne ne prendra de risque pour sauver les autres, et je comprends l’incompréhension de ceux qui disent : “Nous, on fait ça pour aider.” » A l’adresse du prévenu, l’avocat a simplement ajouté : « Mais les choses auraient été différentes si quelques mots avaient été prononcés. “Ça va ? Ça va le Breiz ? Ça va, Quentin ?” On ne les a pas entendus. Peut-être que ça n’aurait rien changé à l’issue fatale. Mais s’ils avaient été prononcés, cela aurait donné aux familles le sentiment que tout avait été fait. Si vous comprenez cela, alors ce procès aura peut-être été utile à quelque chose. » »

« « C’est le procès de l’à-peu-près », a lancé d’emblée Maître François Zimeray, l’avocat des parents et de la sœur des deux jeunes frères Jimmy et Steven Gibert, 19 et 26 ans, disparus en mer. « Chacun a le sentiment d’avoir fait son travail mais ne va pas jusqu’au bout. Et dans cet espace entre l’à-peu-près et le jusqu’au bout, il y a la mort. » L’émotion était palpable et les gorges nouées, au troisième jour du procès autour du naufrage du chalutier Breiz, lors du remorquage par la SNSM, qui a fait trois morts cette nuit du 14 janvier 2021. Les larmes ont à nouveau coulé sur les bancs des parties civiles, quand les quatre avocats se sont succédé à la barre, dans un silence de plomb. »

La succession de Margret Kainer, morte en France en 1968, est au cœur d’un conflit opposant ses très lointains héritiers aux collectivités locales, accusées d’avoir capté sa fortune. Les toiles de maître dont elle a été spoliée autrefois par les nazis sont également en jeu. Le cabinet Zimeray & Finelle travaille aux côtés de Mondex Corporation, une société spécialisée dans la recherche et la restitution de biens perdus à la suite de persécutions.

Le Monde cite François Zimeray : « Lorsqu’un musée ou un Etat décide de restituer une œuvre, c’est d’abord une question de principe. Quand bien même Vaud et Pully auraient acquis ce patrimoine de bonne foi, dès lors que l’existence d’héritiers leur est désormais connue, ces collectivités peuvent-elles, en toute bonne foi, en refuser la restitution ? Cet héritage devrait leur être douloureux au regard de son origine tragique. »

Le cabinet Zimeray & Finelle représente les intérêts des membres de la famille Bongo, victimes de séquestration et détention arbitraire depuis le coup d’Etat au Gabon le 30 août 2023.

Le Monde a salué « l’habileté des plaidoiries de la partie civile », notamment celles de François Zimeray et de Catalina de la Sota, et cité ce dernier : « Ce procès ne devait pas être un procès moral, et il ne l’a pas été. R. A. D. n’est pas là pour la cause de toutes les femmes. Et encore moins contre tous les hommes. Oui, une femme peut mentir. Mais, non, pas plus que les femmes ne sont des chiennes les hommes ne sont des porcs qu’il faut balancer. R.A.D. ne fait que le procès d’une nuit, et elle l’a mené sans se victimiser ».

Après plusieurs mois d’une procédure sous pression, Jessica Finelle et François Zimeray ont obtenu, aux côtés d’Etienne Arnaud, un avis défavorable à l’extradition de leur client vers l’Ukraine, émis par la Cour d’appel de Chambéry le 30 mars 2023.

Le cabinet Zimeray & Finelle est heureux d’avoir contribué à bloquer la tentative de kidnapping diplomatique de Mme Bouraoui qui défend les droits fondamentaux avec courage. Nous saluons la mobilisation de Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères dans cette affaire.